FAQ

1.La transmission du COVID-19

C’est essentiellement la salive et les projections de gouttelettes de salive qui vont transporter le virus. Lors de rapports sexuels il y a souvent des échanges de salive , donc il peut y avoir des transmissions de virus lors de ces rapports.

Lorsqu’on est a moins d’un mètre d’une personne le virus peut se transmettre d’une personne contaminée à une autre.

On n’a pas retrouvé de virus dans le sperme, mais il y en a dans la salive. Donc la transmission peut avoir lieu. Un moyen de réduire les risques de transmission est d’utiliser un préservatif lors de cette fellation.

Les HSH ne sont ni plus ni moins exposés que la population toute entière. Ils sont exposés aux mêmes risques et doivent intégrer les mêmes gestes de protection. Dans tous les cas le lavage des mains très régulièrement et le port d’un masque.

Non , le COVID 19 est une maladie due à un virus, comme de nombreuses autres maladies.

 

Non, il n’y a pas un âge minimum. Ce n’est pas une loi, ni une règle, mais un constat, les moins de 20 ans ne représentent en moyenne que 1% des cas symptomatiques de COVID19. Plus on est jeune moins on a de risque de contracter ce virus, mais ATTENTION, si on a d’autres maladies (Diabète, Hypertension, troubles respiratoires chroniques.) mais aussi si on souffre d’obésité, alors les risques quel que soit l’âge sont présents.

Il y a eu de nombreuses hésitations sur ce sujet. Au début du mois de mai, l’OMS s’est positionné clairement, tous les cas de possible réinfection n’étaient en fait que des particules virales que les patients avaient dans leurs poumons qui remontaient dans le nez. Donc, en l’état actuel des connaissances, non, il n’y aurait pas la possibilité d’avoir le COVID19 deux fois.

Le continent africain a été touché de façon décalée par rapport à l’Asie (premier continent) puis l’Europe.

Nous n’avons pas assez de recul pour affirmer quoique ce soit sur l’évolution possible de l’épidémie en Afrique même si à l’heure actuelle elle semble plus lente qu’ailleurs.

La possible jeunesse de la population pourrait être un des nombreux facteurs de moindre impact du virus dans les pays africains.

Des études, sont en cours pour, aussi, évaluer l’impact de la chaleur et de l’humidité sur la virulence du coronavirus. Il n’y a pas pour l’instant de résultats sûrs et vérifiés.

2.   Les méthodes de protection

Il faut éviter les rapports sexuels avec des personnes en dehors de votre partenaire stable. Voir ici

Si vous ou votre partenaire présentez des symptômes (fièvre, toux, mal de tête, mal de gorge…), vous êtes peut-être infecté par le coronavirus. Mieux vaut alors éviter les rapports sexuels. La même recommandation s’applique bien sûr si vous êtes positifs au COVID-19.

Si vous ne pouvez pas être physiquement avec votre partenaire, il y a plusieurs alternatives que vous pouvez utiliser, comme :

  • Du sexe via la webcam
  • S’envoyer ou se lire des histoires érotiques
  • Écrire et échanger par SMS des fantaisies
  • Se donner des tâches érotiques
  • Masturber ensemble (via Whatsapp ou via d’autres social médias sécurés/ par téléphone)

Il n’y a pas de virus dans le sperme, et la plupart des contaminations se font à travers la salive et les postillons.

Le préservatif peut être utilisé pour réduire les risques de transmission du covid19 lors de la fellation si la personne qui pratique la fellation a un doute sur son statut avec le Coronavirus, car le virus est dans la salive et utiliser un préservatif peut permettre de réduire les risque d’une transmission à la personne à qui est pratiquée la fellation.

3. traitement du COVID-19

La chloroquine est utilisée contre le paludisme, qui n’est pas causé par un virus, mais par un parasite. Il a souvent été évoqué ces derniers jours comme un traitement potentiel du COVID-19, mais son efficacité n’a pas été prouvée jusqu’à ce jour. Plusieurs pays sont en train de mener des essais cliniques pour tester l’efficacité de la chloroquine.

Les antibiotiques n’agissent pas contre les virus, mais contre les infections bactériennes. Le COVID-19 étant dû à un virus, les antibiotiques sont inefficaces. Ils ne doivent pas être utilisés comme moyen de prévention ou de traitement du COVID-19. Dans tous les cas il ne faut jamais utiliser des médicaments sans l’avis de son médecin ou de son pharmacien.

La majorité des personnes qui contractent le COVID-19 en guérissent. Certaines personnes n’ont pas de symptômes, mais certaines sont  très malades et ont  besoin d’oxygène parce que la fonction des poumons est atteinte. Si vous avez de la toux, de la fièvre et des difficultés respiratoires, consultez rapidement un médecin – mais contactez d’abord votre centre médical par téléphone.

4. Le COVID-19 et le VIH

Non.

Une personne séropositive au VIH qui prend correctement ses ARV et qui a les CD4 normaux n’a pas un risque plus élevé d’infection par le coronavirus.

Il est très important de prendre ses ARV correctement. En plus, il faut suivre les mêmes précautions comme tout le monde.

Il y a des essais cliniques en cours, mais pour le moment il n’y a aucune preuve que les antirétroviraux protègent contre le COVID-19.

5. Le COVID-19 et la PrEP

Il n’y a aucune preuve que la PrEP vous empêche de contracter le COVID-19 ou qu’elle peut le guérir plus rapidement lorsque vous l’utilisez. Cette rumeur a été provoquée par des expériences avec des inhibiteurs du VIH dans le cadre du traitement du coronavirus. Cette expérience n’a pas été un succès, les inhibiteurs du VIH ne fonctionnent pas contre le coronavirus.

Si vous n’avez pas des rapports sexuels vous pouvez considérer d’arrêter la PrEP temporairement. Toutefois, vueillez respecter les conseils pour arrêter et recommencer avec la PrEP.

6. Rumeurs et idées reçues sur le COVID-19

Le COVID-19 est une pandémie, ça veut dire que toutes les régions au monde sont affectées. Il se peut que le virus se propage moins vite dans les climats chauds ou humides, mais on n’en a pas les preuves. Mieux vaut être préparé que de se faire surprendre.  Le meilleur moyen de se protéger contre l’infection est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s’y trouver et évite qu’on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche. Si on peut en disposer, le masque peut être utile pour éviter d’être en contact ou de transmettre le COVID-19, à condition d’en changer régulièrement et de ne pas toucher la face externe de ce masque avec ses doigts.

Non.

Le virus du COVID-19 est un virus sauvage, ça veut dire qu’il n’était pas manipulé par l’homme.

Le COVID-19 n’a pas été créé par l’homme. Dans une étude publiée le 17 mars 2020, les chercheurs ont examiné l’origine du SARS-CoV-2 (le virus responsable du COVID-19) et ont prouvé qu’il n’a pas été créé par l’homme. Vous pouvez trouver cette article ici.

Non. Comme décrit ci-dessus, ce virus n’est pas créé par l’homme.

Non ! BBC Afrique explique cela très bien dans le vidéo suivant : lien au vidéo

Non les masques qu’ils soient jetables (emballés séparément) ou en tissu réutilisables ne contiennent pas de virus. Pour ceux qui sont jetables il ne faut pas les garder plus que quelques heures et éviter de toucher avec ses doigts la face extérieure de ce masque. Pour les masques en tissu, il ne faut oublier de les laver tous les jours (60°, 30 minutes ).

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